C'est en fin d'année ou début 2019 que le baril de pétrole retrouvera le seuil des 100 dollars, estiment les groupes de négoce Trafigura et Mercuria. Le principal facteur qui pousse les prix du pétrole vers le haut est la reprise des sanctions américaines contre l'Iran : ce sont en effet près de deux millions de barils par jour qui seront mécaniquement retirés du marché d'ici fin 2018. Les prix vont nécessairement s'en ressentir. C'est à partir du 4 novembre que le secteur pétrolier iranien sera visé par les États-Unis.
En plus des sanctions contre l'Iran qui resserre l'offre de pétrole sur le marché mondial, il faut aussi compter sur les difficultés de pays comme le Venezuela, la Libye et le Nigeria. Dans l'intervalle, le baril continue de grimper. Le cours du Brent a ainsi repassé le seuil des 80 dollars, et cette hausse devrait se poursuivre : l'Opep et la Russie ont ainsi refusé toute hausse de leur production pour le moment. Bien sûr, cette situation est tout à leur avantage.
Les producteurs de pétrole n'ont donc aucune raison d'accéder aux demandes de Donald Trump, qui a appelé à une hausse de la production de pétrole afin de réduire les prix. La solution à cette situation tient dans la diplomatie et une nouvelle attitude envers l'Iran, mais il y a fort à parier que ce n'est pas pour le moment la volonté du président américain.
En plus des sanctions contre l'Iran qui resserre l'offre de pétrole sur le marché mondial, il faut aussi compter sur les difficultés de pays comme le Venezuela, la Libye et le Nigeria. Dans l'intervalle, le baril continue de grimper. Le cours du Brent a ainsi repassé le seuil des 80 dollars, et cette hausse devrait se poursuivre : l'Opep et la Russie ont ainsi refusé toute hausse de leur production pour le moment. Bien sûr, cette situation est tout à leur avantage.
Les producteurs de pétrole n'ont donc aucune raison d'accéder aux demandes de Donald Trump, qui a appelé à une hausse de la production de pétrole afin de réduire les prix. La solution à cette situation tient dans la diplomatie et une nouvelle attitude envers l'Iran, mais il y a fort à parier que ce n'est pas pour le moment la volonté du président américain.